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 I Write Sins Not Tragedies...

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Gray McFarrell
In memory of...
Gray McFarrell


Nombre de messages : 583
Date d'inscription : 05/05/2006

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MessageSujet: I Write Sins Not Tragedies...   I Write Sins Not Tragedies... EmptyLun 15 Mai à 18:22

(Voilà, alors c'est juste un Rp que j'ai fait à la suite de celui de Leda Stuart, avec Mike Lowrey avant qu'il ne meure, il retrace le passé des trois personnages... il est sur le forum texte narratifs, mais je voulais en garder une trace ici)

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I Write Sins Not Tragedies... Leda1ni Leda Stuart : On Pandora she went

Le ciel de Pandora ne se distingue en rien du ciel terrien. Enfin... il est plus bleu, bien entendu. Sam aurait adoré. Je suppose qu'il est mort.

Et moi je m'en fous. C'est moche, mais je m'en fous complètement. M'envoyer ici aura été sa dernière connerie, et on ne peut pas dire que je déborde de reconnaissance. Tout était déjà fini pour lui, avant que je n'embarque dans ce Shuttle. Stupide petite frappe bostonienne qui se prenait pour le parrain de la Mafia... Enfin. Il m'aura été bien utile.

J'ai toujours haï les cocktails bourgeois où mon cher père me traînait. L'imbécile... Il était persuadé d'être un homme d'affaires remarquable alors qu'il n'avait fait qu'abuser de la crédulité des gens. Il avait bâti sa fortune en écrivant des Guides Pratiques (on entendait les majuscules dans sa voix, quand il en parlait... les Guides Pratiques), des ramassis de connerie pseudo-métaphysiques destinées au plus grand nombre, à tous les crétins qui avaient besoin de croire au premier truc venu. Merde alors, qu'est-ce que ça a bien fonctionné, ses saloperies. "Harmonisez vos ondes intérieures", tome un et deux; "La sagesse millénaire de la méditation"; "Les dix secrets de la paix de l'esprit"; "Apprenez le bonheur"... Son plus grand succès. "Apprenez le bonheur".

Navigant sur la vague de son succès usurpé (ce n'était qu'un condensé de religions formatées aux désirs du lectorat... même pas une création), il a épousé la première petite pouffiasse venue, et lui a fait un gosse. Welcome to the world, Miss Leda Stuart, héritière d'une confortable fortune et d'un bagage génétique tellement douteux qu'il en ferait rougir le plus mauvais des médecins. Pour entretenir son succès, il traîna sa Fille dans toutes les soirées mondaines auxquelles on le conviait. Miss Leda Stuart but son premier champagne à l'âge où d'autres sont encore au biberon. Miss Leda Stuart s'emmerda royalement dès qu'elle fut en mesure de faire fonctionner son cerveau.

Il fallait bien que je sorte de là. C'était bien joli, de s'offrir des rails de coke, mais ce n'était pas suffisant pour s'évader. J'ai tranquillement quitté la Demeure Familiale, à la recherche... de sensations. Voilà comment j'ai rencontré Sam, dans les bas-fonds de Boston. La ruelle glauque classique, aux murs suintants... Je venais de perforer la joue de son meilleur ami à l'aide de mon escarpin Armani. Comment s'appelait-il... C'était un surnom ridicule, Big O, Big D, Big n'importe quelle lettre de l'alphabet. Aucune importance. Je me rappelle l'odeur âcre de son urine, quand il m'a vue sortir mon Beretta. Pas très efficace, le Beretta, une pièce de musée, mais c'était purement sentimental... un petit coup de foudre entre lui et moi. Le Beretta, la loque humaine puant l'alcool, l'urine et la sueur, et le plaisir jouissif de le voir balbutier des borborygmes face à l'innocente petite Uptown girl qui n'en avait fait qu'un bouchée... Puis les bras de Sam qui me ceinturent.

Qui aurait dit qu'il s'enticherait de moi, alors que j'étais sur le point de faire un superbe trou dans la tête de son pote?

Coucher avec Sam, le boss de tout ce que Boston comptait d'assassins et de voleurs plus ou moins doués, c'était avoir son ticket pour la libre-circulation dans tous les coins douteux... Il ne payait pas de mine, le pauvre garçon, mais pourquoi aurais-je hésité? S'il suffisait de devenir sa pute pour pouvoir se ballader sans emmerdes, c'était tout bénéfice pour moi. L'innocente petite Uptown Girl devint la reine des caves bostoniennes. Un coup de chance scandaleux, c'est certain. Accès libre à tous les bars, tous les bordels, et surtout avoir le privilège d'assister aux exécutions et passages à tabac. Il n'y a pas de plus jolie couleur que celle du sang. Aucune matière plus intéressante à travailler que la chair humaine. J'aimais ça. J'aimais voir la peur naître dans les yeux des hommes, j'aimais le bruit des os qu'on craque, et par-dessus tout voir s'éteindre la dernière étincelle d'espoir, quand ils savent que rien ne les sauvera, que tout est fini... mais qu'avant cela, ce sera long, très long. La douleur est fascinante.

Pourquoi ce pauvre type est-il tombé amoureux de moi? Il a tout gâché, avec ses miévreries. Que Daddy désire m'envoyer ailleurs sous prétexte d'une vie meilleure loin des larves purulantes, c'était une chose. Ce n'était qu'un prétexte: je me doute du coup de pub qu'il a dû en retirer. Le célèbre auteur se séparant avec déchirement de sa fille unique afin d'assurer son bonheur... le sacrifice d'un père remarquable, etc, etc. Conneries.

Mais que Sam s'en mêle, alors là... "T'as la chance de pouvoir te barrer de ce monde de merde, Leda, casse-toi! Fous le camp tant qu'il est encore temps!" Qui aurait cru que l'un des types les plus sanguinaires de la ville se mettrait à larmoyer en me parlant d'une vie heureuse sur une terre nouvelle?

Les hommes qui pleurent m'ont toujours dégoûtée. Je préfèrais de loin Sam quand il ouvrait les types en deux. J'ai bien déchanté... Entre un père Bright Smile et un amant qui ne m'inspirait plus que du dégoût, pourquoi serais-je restée? Une autre ville? D'autres ghettos? Aucun intérêt. Tous ces minables, j'en ai fait le tour.

So on Pandora she went, lil'uptown girl... Y'a-t-il un être humain, un seul, qui mérite autre chose que mon mépris?

Quand ils se brisent, tous les os font le même bruit, d'où qu'ils viennent. Et ce son-là sera toujours plus beau que la plus grande des utopies.


Dernière édition par le Lun 15 Mai à 18:35, édité 2 fois
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Gray McFarrell
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MessageSujet: Re: I Write Sins Not Tragedies...   I Write Sins Not Tragedies... EmptyLun 15 Mai à 18:25

I Write Sins Not Tragedies... 1-59 Gray McFarrell : De battre mon coeur s'est arreté

Il est mort, mon frère Matthew est mort…
Daniel, lui, est encore à l’hôpital dans un état critique, ses jours sont en danger.
Qu’ont ils fait de mal ? Il voulaient simplement faire la fiesta à Boston le temps d’un week-end pour fêter l’édition de leur livre et il a fallu qu’ils se fassent embrouiller par ces gars, des petites frappes qui ont dû se mettre à plusieurs pour dépouiller mes deux petits frères.
Je me renseigne, le type qui me les a pris s’appelle Sam.
Les choses sont claires.

Je me procure un 9mm et j’attends, j’attends que ce Sam pointe le bout de son nez dans son repère minable.
Inexorablement le temps passe, la pluie est lourde ce soir, chaque gouttelette raisonne dans ma tête.
Il arrive, rentre dans son quartier.
Le type qui garde sa porte vient de notre campus, un ancien membre de la fraternité qui plus est, je ne sais pas comment il a atterri là et je m’en moque mais si il n’a pas oublié ses origines, il devra me laisser entrer. Il ne sais pas ce que je viens faire avec son boss et il n’a pas à le savoir, il a juste à me laisser entrer, je suis un alpha, c’est un ex-gamma, fin de l’histoire.
Je passe la porte.
Il n’y a qu’un long couloir qui aboutit à une porte entrouverte, il est derrière, j’entends sa voix :

Alors t’es déjà à bord du shuttle n°v5 ?

Il est au téléphone, sans doute.
Je traverse le couloir, je me rappelle de ce que m’a dit Nikki, de prendre le temps pour faire mon deuil mais je sais que je n’y arriverais pas, il faut que je le fasse.
Il ne m’entend pas, il doit être en ligne avec sa copine, il sanglote presque :

Tu vas pouvoir avoir une vie heureuse à Pandora.

Je devrais le laisser finir sa conversation, mais ça n’a pas d’importance, plus rien n’a d’importance, seule sa mort compte, je passe discrètement la porte, il est assis et me tourne le dos, chance, mon arme à la main, je tends le bout du canon dans sa direction, l’entends dire ses derniers mots " je t’aime Led… " et tire.
Le coup de feu raisonne, j’entends ses gars dans le couloir qui arrivent, je me suis préparé à ça, je n’ai qu’à pointer l’arme sur ma tempe et en finir.
Un courant d’air me perturbe, sa fenêtre est ouverte, l’espace d’un instant, je me dis " je veux vivre. "
Je saute par la fenêtre et m’enfuis.
Je sais qu’ils me finiront par retrouver.

Malgré l’état d’apathie dans lequel je me trouvais au moment de mon geste, je me souviens d’un mot : " Pandora ", je sais qu’ils cherchent à envoyer des gens là bas, je n’ai pas d’argent mais un membre de la fraternité bosse sur les navettes, il charge les bagages pour être précis mais pourra me faire embarquer en douce.
Il faut que je me réinvente une histoire. Je dirais que j’ai fait mes études en France si on me demande, ça me va, j’aime la France.
Je suis dans la navette n° 6, je peux souffler un peu.
Dans ma poche je sens quelque chose, c’est le bouquin de mes frangins, il ne paraît que le mois prochain mais les éditeurs m’ont fait livrer un exemplaire chez moi.
"The teenage guide to popularity"
J’ouvre la première page et lis : "A notre grand frère Gray".
Enfin je pleure…
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MessageSujet: Re: I Write Sins Not Tragedies...   I Write Sins Not Tragedies... EmptyLun 15 Mai à 18:29

I Write Sins Not Tragedies... Mike Mike Lowrey : De battre mon coeur s'est arreté

Boston, un jour comme les autres depuis que j'ai quitté le campus. Malgré un job respectable, je côtoie encore pas mal de monde dans ce qu’on appelle les quartiers à risque, les bas-fonds. C’est l’un d’entre qui viens me voir aujourd’hui, il me dis qu’une baston a fait un mort hier soir, un canadien, que je lui avait présenté comme étant mon pote Matthew. Ce n'étais pas le premier pote que je perdais, mais Matthew et ses frères comptaient pour moi autant que de la famille.

Plus tard, des contacts parmi les petites frappes de Boston me racontent la scène en détails : Matthew et son frère se faisant agresser puis tabasser à mort par Sam et sa bande. Sam, encore lui . Décidément, il accumule toutes les conneries possibles, mais celle-ci sera la dernière, on ne s’en prends pas à mes amis…
Mais avant, je vais voir Daniel à l’hôpital. État critique, un coup lui a fait éclater le foie.

Pauvre vieux on dirait que t’a pas eu beaucoup plus de chance que ton frère, j’aurais pas du vous inviter à Boston.

Sorti de l’hôpital, je me dirige vers la planque de Sam en mettant au point un plan d’action. Il me faut un flingue. Facile, le moindre dealer est armé ici, et je sais où est le plus proche. En bas de la rue je tombe sut lui et lui achète 100g de coke, et pendant qu’il m’indique où et planquée la came sa figure s’écrase contre le mur.

Désolé Johnny, c’est pas contre toi

J’espère ne pas être trop rouillé, ma grande peur depuis l’université, raison pour laquelle j’avais rejoins 4 ou 5 clubs de sports de combat. Sauf qu’un titre de champion universitaire ça fais de vous un alpha mais ça ne vous entraîne pas pour un combat de rue…
Connaissant le quartier par cœur, j’arrive rapidement devant le block. Deux mecs montent la garde, une balle pour chacun. Un type sort du bâtiment, un instant après ses vertèbres se brisent contre le trottoir. Cinq morts plus tard j’arrive à l’appart de Sam, mais je n’y trouve que Tony, un bouffon qui lui sert de second.
Sam est mort ! Un mec l’a butté avant de se casser ! me dit-il avant de passer par la fenêtre et d’embrasser violemment le sol.
Qui a pu buter Sam ? Gray ? Il a du vouloir venger ses frères. Un point pour toi mon gars...

Une semaine plus tard, Daniel meurt de ses blessures. Le toubib me dit qu’il a laissé un message pour son frère, mais que celui-ci est introuvable. Il doit se planquer pour éviter les représailles. Pas de chance je connais personne à Vancouver, il fout donc aller voir les gens renseignés. 10000$ plus tard , j’apprends qu’il a été vu en partance pour Pandora, mais aussi que ma tête est mise à prix, un connard a du me balancer…
Plus rien ne me retient ici, je m’introduit discrètement dans un shuttle pour Pandora et attend la suite.
Qui vivra verra…
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